Rajagopal d'Inde (leader d'Ekta Parishad, un mouvement populaire d'inspiration gandhienne qui oeuvre notamment à garantir le droit des populations indigènes et paysannes quand-au lien à la Terre, à l'eau, à la forêt...) et Anna Juanche d'Amérique du Sud (secrétaire du SERPAJ (fondation service, paix et justice) organisation qui fédère et soutient les peuples d'Amériques du Sud pour l'émergence d'une société basée sur les valeurs humaines) sont venus en France en octobre 2009 pour nous lancer un appel afin que nous nous mobilisions et nous unissions pour la sauvegarde de l'Humanité, de la Planète, de la Vie... notamment en soutenant les peuples de la Terre qui vivent encore simplement, dans une recherche d'harmonie.
Nous voyons ces peuples naturels, simples, traditionnels comme les témoins d’une humanité dont le mode de vie est profondément respectueux du vivant. S’ils n’ont pas déjà été exterminés ou contraints à une assimilation misérable, ils sont partout menacés, écrasés par la pression du développement industriel et des puissances économiques qui s'accaparent les terres, qui, avec souvent le consentement des pouvoirs politiques intéressés, privatisent le bien commun pour des intérêts privés, polluent les ressources naturelles et détruisent les communautés humaines. Même si nous vivons à des milliers de kilomètres de ces "pays du Sud" Nous ne sommes pas étrangers à ce désastre qui est la face cachée d'un modèle de société où le "bien être" repose sur "l'avoir". Aussi nous sentons que leur appel est un appel à notre conscience et à notre coeur pour que nous retrouvions notre dignité humaine en nous responsabilisant pour la préservation de la beauté, de la bonté et de l’harmonie de la Vie, jusque dans l’ordinaire de notre quotidien, et en lien avec tous, alors que nous nous approchons d’un temps de bouleversement et d’épreuves sans précédant.
Nous avons le fort sentiment que la souffrance dans le monde et en nous vient essentiellement de notre désunité - la perte de notre intégrité avec ce sens du sacré en nous, en tous et en tout. Ce manque d’unité, d’intégrité, est tellement ancré en nous qui avons développé la recherche du confort et de la sécurité au dépend de l’harmonie et de la justice, il est devenu tellement banal dans le quotidien de notre vie de bénéficier du profit de la violence, que nous nous sentons parfois démunis pour parcourir le chemin du retour à l’être ensemble avec tout ce qui vit.
En allant en Inde, nous avons le désir de manifester notre soutien et espérons apprendre de ces hommes, femmes, enfants qui se rassemblent dans la paix pour appeler à la justice et l’harmonie, non pas en s’opposant à d’autres, mais porteurs de la vérité universelle de notre fondamentale interrelation les uns avec les autres, avec la terre, l’eau, les forêts et toute la Vie. C’est aussi la possibilité de témoigner là-bas de ce qui ce vit ici, notamment de souligner les diverses initiatives qui vont dans le sens de plus d'humanité sur Terre. C'est surtout rencontrer l’état souffrant de notre monde, nous laisser toucher et lui faire plus de place dans notre coeur.
En allant en Inde, nous avons le désir de manifester notre soutien et espérons apprendre de ces hommes, femmes, enfants qui se rassemblent dans la paix pour appeler à la justice et l’harmonie, non pas en s’opposant à d’autres, mais porteurs de la vérité universelle de notre fondamentale interrelation les uns avec les autres, avec la terre, l’eau, les forêts et toute la Vie. C’est aussi la possibilité de témoigner là-bas de ce qui ce vit ici, notamment de souligner les diverses initiatives qui vont dans le sens de plus d'humanité sur Terre. C'est surtout rencontrer l’état souffrant de notre monde, nous laisser toucher et lui faire plus de place dans notre coeur.